RIO DE JANEIRO, 25 avril 2025 -- "Nous ne sommes pas préparés, au niveau international, à lutter contre le crime organisé dans l'environnement numérique." C'est avec cet avertissement que le procureur de la République de Naples, Nicola Gratteri, a attiré l'attention des participants à la 12e Semaine internationale de la Magna Grecia, le jeudi 24, à Rio de Janeiro.
La réunion a porté sur le débat concernant le nouveau mode opératoire des organisations criminelles, qui utilisent internet et les nouvelles technologies pour étendre leurs activités illicites.
Gratteri a mis en garde contre la facilité avec laquelle les criminels trouvent et commercialisent des produits illicites sur le dark web, allant des drogues et des armes de guerre à la traite des êtres humains. Le procureur a également souligné le changement des routes du trafic de drogue, le port d'Équateur gagnant en importance par rapport au port de Santos.
Michelle Carbone, qui dirige la Direction des enquêtes antimafia (DIA) d'Italie, a souligné la capacité de la mafia à s'adapter aux nouvelles technologies et à la mondialisation, ce qui leur permet d'opérer à l'échelle mondiale et de commettre des crimes qui transcendent les frontières géographiques. Elle a insisté sur le défi que représentent les crypto-activités, où l'action des criminels est mondiale, tandis que les lois et l'application de la justice restent locales.
Le secrétaire à la Sécurité publique de l'État de Rio de Janeiro, Victor César dos Santos, a souligné la nature transnationale de la criminalité numérique et son impact au Brésil, où le crime organisé a déplacé 348,1 milliards de R$ en 2024, englobant le trafic de drogue aux délits liés aux carburants et autres services.
Les participants à l'événement ont plaidé pour la nécessité d'une approche holistique et d'une coopération internationale pour lutter contre le crime organisé, y compris dans le cyberespace. Le président de la Fondation Magna Grecia, Nino Foti, a souligné l'importance de la collaboration entre l'Italie et le Brésil dans cet effort.
L'événement a également vu la participation d'autorités brésiliennes et italiennes, comme le député Francesco Romano, qui a abordé les défis de la numérisation dans l'administration publique, et des experts comme Antonio Nicaso, qui a analysé la rapide adaptation des organisations criminelles telles que le PCC et la 'Ndrangheta à l'utilisation des cryptomonnaies et autres technologies.
"Il y a eu un cas notoire d'attaque de pirates informatiques contre les systèmes de sécurité du port d'Anvers, en Belgique, une plaque tournante importante pour le trafic international de drogue", a-t-il expliqué.
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